Theodore Dalrymple

Theodore Dalrymple
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Anthony Daniels
Surnom
Theodore Dalrymple, Edward Theberton, Thursday Msigwa
Nationalité
Activité
Autres informations
Mouvement
Genre artistique
Œuvres principales
Life at the Bottom: The Worldview That Makes the Underclass (2001), Our Culture, What's Left of It: The Mandarins and the Masses (2005), Spoilt Rotten: The Toxic Cult of Sentimentality (2010)

Anthony (A.M.) Daniels (né le ), plus connu sous son nom de plume Theodore Dalrymple, est médecin à la retraite et écrivain. Il a travaillé dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne et dans les bas quartiers de l'East End de Londres. Avant sa retraite en 2005, il a appartenu au City Hospital[1] et à Winson Green Prison, situés tous deux à Birmingham en Angleterre.

Daniels est éditorialiste au City Journal, une publication du think tank conservateur Manhattan Institute, où il est Dietrich Weismann Fellow[2]. En plus du City Journal, son travail paraît dans The British Medical Journal, The Times, The Observer, The Daily Telegraph, The Spectator, The Salisbury Review, et Axess magasin. Il est auteur de plusieurs livres, dont Life at the Bottom: The Worldview That Makes the Underclass, Our Culture, What's Left of It, et Spoilt Rotten: The Toxic Cult of Sentimentality.

Selon Daniels, les opinions prétendument progressistes répandues dans les cercles intellectuels occidentaux diluent la responsabilité des individus par rapport à leurs propres actions et sapent la morale traditionnelle, ce qui contribue à la formation dans les pays riches d'un sous-prolétariat affecté par une violence endémique, la criminalité, les maladies sexuellement transmissibles, la dépendance à l'assistance sociale et la toxicomanie. La plupart des articles et des livres de Dalrymple s'étayent de ses expériences de travail avec les criminels et les malades mentaux.

Ses détracteurs le qualifient de pessimiste et de misanthrope; en revanche, ses partisans font l'éloge de sa philosophie résolument conservatrice, qu'ils décrivent comme anti-idéologique, sceptique, rationnelle et empirique.

En 2011, Dalrymple a reçu le Prijs voor de Vrijheid (nl) du think tank libéral belge Libera![3].

  1. Robin Esmond Ferner et Anthony M. Daniels, « Office-Based Treatment of Opioid-Dependent Patients », New England Journal of Medecine, no 348,‎ , p. 81-82
  2. (en) « City Journal: Theodore Dalrymple », Manhattan Institute (consulté le )
  3. (en) Daniel Hannan, « In praise of Flanders, Right-wing intellectuals and Theodore Dalrymple », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )

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